Organismes communautaires

Organismes communautaires

 

Participation des organismes dans la paroisse : dans les années 1950 à 1959

Cercles des Bonnes amies
L’organisme a célébré son 25e anniversaire de fondation en 1951.
Oeuvres de jeunesse : Club Alouette et Club Dollard des Ormeaux
Les curés de la paroisse Saint-Joachim ont encouragé les oeuvres de jeunesse. Aidés de leurs vicaires et des religieuses de l’Assomption, ils ont vu à l’organisation de clubs sportifs ou sociaux ainsi qu’au développement des jeunes par le moyen du scoutisme et de l’Action catholique. Le Cercle Dollard et le Club Alouette ont fait suite au Club des jeunes Canadiens et au Club Dollard fondé par M. Ernest Côté. Les pères Ernest Forestier, Adéodat Girard, Gérard Leduc, Hector Ferland, o.m.i., ont, dans le passé, dirigé ces clubs qui, en plus de donner aux jeunes l’occasion de délassements honnêtes, ont fortement contribué à l’éducation religieuse de ces jeunes et enfin à l’éclosion de vocations sacerdotales ou religieuses ou à la préparation de beaux foyers chrétiens.
Les Chevaliers de Colomb
Ils sont de grands bénévoles et leurs quatre grandes devises sont la charité, l’unité, la fraternité et le patriotisme. Le regroupement des Chevaliers de Colomb a toujours été le bras droit de l’Église catholique.
Scoutisme et guidisme francophones
Chef-Scout Gérard Baril et le père Armand Boucher, o.m.i. C’est sous l’égide du révérend père Armand Boucher, o.m.i., que l’on furent à Saint-Joachim le scoutisme et le guidisme francophones de 1931 à 1967. Ces mouvements fonctionnèrent très bien grâce à la direction éclairée des aumôniers, des chefs et cheftaines et des protecteurs laïques. Le scoutisme francophone a recommencé sous l’Association des Scouts du Canada en 1970 jusqu’à nos jours. On ne peu parler de scoutisme et guidisme francophones dans la paroisse Saint-Joachim sans faire mention de M. et Mme Gérard Baril, de M. Richard Arcand, de M. Jacques Baril et de plusieurs autres chefs et cheftaines qui ont dirigé ces mouvements avec intelligence et énergie. Depuis six ans, le père Hector Ferland, o.m.i., et secondé pendant deux ans par les pères Frappier, o.m.i., et Goutier, o.m.i., a exercé un bel apostolat auprès de ces jeunes, soit au cours de réunions hebdomadaires, soit durant les camps d’été au Lac Sainte-Anne.
La chorale, les organistes et les maîtres de chants
La chorale de la paroisse est une véritable institution paroissiale. Elle est reconnue pour son chant soigneusement préparé au prix de sacrifices répétés. On ne peut parler de la chorale Saint-Joachim sans le souvenir de M. Gédéon Pépin, artiste de haute qualité et de grande énergie, qui, en plus de diriger la chorale, fut l’organiste attitré de la paroisse de 1924 à 1952. M. Louis Desrochers lui a succédé à la direction de la chorale et une fille de M. Pépin, Mme A. Brissette joue de l’orgue jusqu’à son décès. On maintient la haute qualité qui a toujours caractérisé la chorale de la paroisse Saint-Joachim.

Dans le passé, la chorale monta quelques opérettes et bon nombre de ses membres faisaient partie de troupes d’opéra de la ville. La chorale a aussi donné quelques concerts sacrés : grand’messe de Sainte-Cécile et les Sept Paroles du Christ.

Le théâtre
Les paroissiens de Saint-Joachim jouèrent aussi un rôle de premier plan dans le développement du théâtre français de la ville d’Edmonton. Messieurs Ulric Blain, Émile Tessier et surtout, Alphonse Hervieux en furent les âmes dirigeantes. Les anciens et anciennes se souviennent avec émoi des pièces de théâtre qui les avait touché de façon toute particulière surtout lorsque Alphonse Hervieux ou Fanning Boileau tenaient un rôle de premier plan. La renommée de quelques-uns se continue dans le domaine théâtral, tels que Laurier Picard et Gérard Baril à Edmonton et Blanche Lambert à Vancouver.
Les Dames de Sainte-Anne (1960)
L’histoire des Dames de Sainte-Anne, des Dames de Saint-Joachim ou des Dames de l’autel est intimement liée à l’histoire de la paroisse. Lorsqu’il était nécessaire de combler des dettes ou d’organiser des fêtes paroissiales, instinctivement on s’adressait aux dames de la paroisse dont l’esprit d’initiative et le dévouement n’ont jamais fait défaut. L’esprit de charité des dames de la paroisse les a portées à s’occuper des pauvres et des malades. Leurs visites hebdomadaires dans les hôpitaux de la ville sont vivement appréciées par les malades souvent éloignés de leur famille.
Groupement Jeunes Foyers dans les années 1950 à 1959
Le mouvement des Jeunes Foyers fut organisé pour la première fois par le père Patoine, o.m.i., et reprit ses activités en 1958. Le but de ce mouvement est d’aider les parents à comprendre la sublimité du sacrement du mariage pour mieux exercer leur rôle de parents chrétiens. Un cercle de parents et maîtres, continué par des réunions moins fréquentes de parents, maîtres et chefs laïques d’organisations paroissiales, s’efforce de développer une collaboration plus étroite entre parents et collaborateurs des parents dans l’oeuvre d’éducation des jeunes.
Berceau de la francophonie
L’activité des paroissiens de Saint-Joachim a souvent dépassé les limites de la paroisse dans le domaine des organisations nationales. Ils ont joué un rôle de premier plan dans la fondation et le maintien de l’A.C.F.A. (Association canadienne-francophone de l’Alberta), de l’Association des éducateurs Bilingues de l’Alberta, du journal « L’Ouest Canadien » (premier journal francophone) et du poste de radio CHFA (première radio francophone).

Le journal francophone « le Franco-albertain », qui existe toujours, changé plusieurs fois de nom depuis le premier qui était « L’Ouest Canadien » (1898-1928). Il est devenue par la suite L’Union » en 1917, appelé « La Survivance » le 16 novembre 1929 et, enfin

le « Franco-Albertain » en 1967.

Nous souhaitons que, dans les années à venir, l’influence bienfaisante des paroissiens de Saint-Joachim se continue dans le domaine paroissial ainsi qu’auprès de leurs compatriotes de langues française, sans oublier les organisations à caractère civique.

Le conseil paroissial de pastorale
Le Conseil paroissiale (CPP) a été développé vers 1963-64 après le concile de Vatican II. C’est un organisme regroupant les laïcs et les religieux de la paroisse qui, avec les pasteurs, travaille ensemble à bâtir une communauté chrétienne vivante. Le CPP est soucieux du bien des autres communautés, ouvert sur l’Église universelle et constamment attentif à l’évangélisation du milieu. Le CPP sera toujours attentif à la priorité pastorale diocésaine puisque la paroisse en est habituellement un lieu privilégié d’application ou de réalisation.
Les oeuvres de la paroisse Saint-Joachim
Les bureaux et les résidences des pères oblats qui ont desservi la paroisse :

  1. Le premier presbytère était situé au Nord de l’église Saint-Joachim
  2. Les pères oblats qui desservent la paroisse avait un bureau et résidence à la maison provinciale des Oblats de Marie Immaculée qui était au sud de l’église.
  3. La date d’achat de la propriété du couvent des Fidèles Compagnes de Jésus qui fut le troisième presbytère a été le 1er avril 1967. La prise de possession a été le 1er juillet 1976. (Les mémoires du père Chevrier, o.m.i., mars 1999).
  4. Le presbytère actuel fut bâti en 1976 et ouvert en 1977. Une réunion du conseil paroissial a eu lieu le 14 mars 1977 dans le nouveau presbytère.
Manoir Saint-Joachim
Le Manoir Saint-Joachim est une résidence pour personnes âgées, ouvert en juin 1980. La cérémonie officielle d’ouverture fut le 27 novembre 1981 dans le gymnase de l’école Grandin. Le Manoir offre des appartements à louer, chapelle, un salon de coiffure, une salle pour repas, etc.
Aider à la fondation de la paroisse Sainte-Anne
(desserte de la paroisse Saint-Joachim)

La Caisse populaire Saint-Joachim
Au tout début, la Caisse d’épargne Saint-Joachim a été mise sur pied pour aider les jeunes….il nous manque un bout de phrase… fondation de la Caisse populaire Saint-Joachim qui a été inaugurée en avril 1940.
La première radio francophone
Le poste de radio était CHFA.
Le premier journal francophone
Le premier journal francophone « L’Ouest Canadien » existe toujours de nos jours mais a changé plusieurs fois de nom depuis sa fondation. Il est mis sur pied en 1898 par la paroisse Saint-Joachim et est devenue en 1917 « L’Union » puis « La Survivance », le 16 novembre 1929 et, le « Le Franco-Albertain » en 1967.

 

Communautés religieuses

Les Soeurs de la Charité de Ville-Marie (les Soeurs Grises – 1895)
Les Soeurs Grises, au nombre de quatre, s’étaient embarquées pour l’Alberta à Lachine près de Montréal, le 15 avril 1844 et avaient fait le long voyage en canoë. Elles arrivèrent à Saint-Boniface, le 21 juin 1844, à une heure du matin. Elles furent accueillies par Mgr Provencher. Elles allèrent à Saint-Albert et fondèrent l’hôpital de Saint-Albert. Ensuite, elles ont fondé l’hôpital général Saint-Albert. (extrait de Religieux et Religieuses par Guy Lacombe, page 12 et 13.)
Les Soeurs de la Miséricorde
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Les Soeurs de la Miséricorde ont été contactées par le père Leduc, o.m.i., pour venir à Edmonton. Elles sont arrivées à Edmonton, le 29 mai 1900, dans la paroisse Saint-Joachim. Leur vocation était de s’occuper des filles-mères mais, par la suite, elles ont fondé l’hôpital de la Miséricorde en 1905. L’hôpital était situé sur la 111e Rue entre 99e et 98e avenue. Un nouvel hôpital a été bâti en 1960 à l’ouest de la ville. Le nouvel hôpital a été par la suite vendu au Gouvernement de l’Alberta. Les Soeurs de la Miséricorde ne s’occupent plus de l’administration de l’hôpital. (Quelques idées prises dans le livre Saint-Joachim – première paroisse catholique d’Edmonton par France Levasseur-Ouimet.)
Les Soeurs de l’Assomption
Les Soeurs de l’Assomption de la Sainte-Vierge sont venues prêter main-forte aux religieuses des Fidèles Compagnes de Jésus de l’école Grandin, surtout dans le but d’enseigner le français et la religion aux jeunes francophones. Elles avaient aussi pour mission de répondre aux désirs des parents qui souhaitaient l’établissement d’un jardin d’enfants pour les petits et de rendre des services à la paroisse. D’ailleurs, la fondation du jardin d’enfants, ouvert en 1946, a permis aux jeunes de la paroisse de mieux se préparer à l’étude du français et de la religion. C’est une belle initiative qui s’adresse non seulement aux jeunes de langue française, mais aussi aux jeunes anglais dont les parents sont désireux que leurs enfants apprennent le français.

En plus de dispenser l’enseignement académique, les Soeurs de l’Assomption secondent le clergé de la paroisse dans les mouvements d’Action catholique ou pré-Action catholique tels que la Croisade eucharistique et le JEC. La paroisse Saint-Joachim a une dette de reconnaissance à l’endroit de ces dévouées religieuses qui, en plus de leur travail d’éducation auprès des jeunes, partagent avec le frère Borghèse le travail de la sacristie.

Le couvent de la paroisse Saint-Joachim a été ouvert le 27 août 1946 et fermé en 1981 pour faire place à une autre construction.

Les Fidèles Compagnes de Jésus
Les Soeurs Fidèles Compagnes de Jésus sont des religieuses enseignantes anglophones. Elles sont arrivées à Edmonton le 11 octobre 1888, venant de Calgary, pour enseigner dans les écoles catholiques d’Edmonton. Elles y ont ouvert une école et ont commencé à enseigner le 4 novembre 1888. Il y avait 33 étudiants à l’ouverture puis à Noël, 35 étudiants. Un couvent a été bâti plus tard pouvant abriter 100 étudiants. Les dirigeants de l’école Grandin ont demandé en 1914 aux Fidèles Compagnes de Jésus d’enseigner à leurs étudiants. Elles ont fait la classe aux enfants de la paroisse à l’école Grandin jusqu’en 1967, aidées d’institutrices dévouées telles que Mme Joseph Boulanger et Mlle M. Sylvestre. Ces religieuses ont donné à nos jeunes une éducation sérieuse et foncièrement chrétienne. Par la suite, les Fidèles Compagnes de Jésus ont cédé l’enseignement de l’école Grandin aux Soeurs de l’Assomption pour s’occuper de plusieurs autres écoles.
Sisters Servants of Mary Immaculate (Soeurs ukrainiennes)
Un père Oblat trouvait dommage que les Ukrainiens de Saint-Joachim ne puissent célébrer la messe dans leur propre langue. Pour combler ce besoin, il a envoyé quelques prêtres en Ukraine afin qu’ils apprennent la langue de ce pays. Les prêtres en sont revenus le 1er novembre 1902, ramenant avec des religieuses d’Ukraine, les Sisters Servants of Mary Immaculate. Les premières Soeurs à arriver au Canada étaient Soeurs Ambrose Lenkewich, Taida Wrublewsky, Isidore Shypowsky et Emilia Klapowchuk. Mgr Émile Legal, o.m.i., leur a offert de vivre dans le grenier au-dessus de la troisième église de Saint-Joachim le temps qu’elles se trouvent leur propre demeure. Les pères Oblats prenaient soin d’elles en leur offrant de la nourriture et d’autres besoins essentiels. Les Sisters Servants of Mary Immaculate ont enseigné la religion, le chant liturgique, la broderie et le travail manuel à de jeunes femmes ukrainiennes qui étaient employées comme domestiques dans la ville. Elles prenaient également soin du sanctuaire et s’occupaient des malades à l’hôpital Mary Immaculate.
Les Soeurs du Précieux-Sang
Les Soeurs du Précieux-Sang font partie d’une communauté contemplative, c’est-à-dire « une communauté de prière et adoratrice ». La première soeur a été Mother Immaculate Heart et le premier aumônier, le père La Coste. Les Soeurs du Précieux-Sang, au nombre de sept sont arrivé de Toronto et se sont établies dans la maison du maire, située au coin de la 111e Rue et 99e avenue. Leurs oeuvres ont été de s’occuper des prières, de faire les hosties pour la messe, le travail de secrétariat, les travaux artistiques (dessins, peinture, cartes de souhaits) ainsi que de faire de la broderie et de la couture pour le clergé (soutanes, etc.) Elles ont également fait la lessive des linges d’autel pour toutes les églises. Il est important de dire qu’elles vendaient leurs travaux artistiques pour faire vivre leur communauté religieuse.