« Je Suis Qui Je Suis »

La rencontre de Dieu avec Moïse est déterminante. Pour la première fois, Dieu dit son nom : « Je Suis ». Il est celui qui était, qui est et qui sera. Il remplit le temps ; le Dieu qui est à l’origine de notre passé, qui agit dans notre présent et qui nous ouvre à l’avenir. Dire son nom, c’est dévoiler une partie de son identité ; Dieu veut entrer en relation, il veut communiquer avec l’homme. Il se fait donc présence à nos côtes. Il veut cheminer avec nous comme il avait accompagné le peuple d’Israël au désert. En réponse aux interrogations qui habitent Moïse, Dieu le rassure : « Je suis le Dieu de vos pères : le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ». Il le rassure et confirme ses paroles : « Je serai avec toi ». Tout est scellé ! Tout ce que Moïse dira et fera, ce sera par l’efficacité même de Dieu qui sera l’œuvre.
Cette efficacité est exprimée par le buisson ardent, qui brûle mais sans se consumer. Rien ne peut détruire Dieu ; Il est permanent et Il demeure. Le feu de Dieu ne nous détruit pas, c’est le feu de l’amour ; il n’abîme pas, il nous réchauffe et nous réveille à la vie. C’est le feu de la patience, de la tendresse et de la joie, même quand nos cœurs sont secs, arides et improductifs, comme le figuier. Des cœurs desséchés et sans amour. Cette patience de Dieu est incommensurable. Son Fils unique intercède pour nous, au moment où Dieu qui est le propriétaire du figuier, décide de le couper : « Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier… ». Frères et sœurs, nous sommes, chacun et chacune de nous, certainement ce figuier qui ne produit pas de fruits ; fruits de paix, de joie et d’amour fraternel. Dans sa bonté, Jésus intercède pour nous. Il nous révèle la grande patience de Dieu envers ses enfants. Le temps de Carême est le temps « favorable » : temps de conversion, de retour à « l’essentiel ». Goûtons à la miséricorde et à la patience d’un Dieu qui se fait présence et nous attire vers la vie, par la flamme de son amour, dans le Christ Jésus notre Seigneur. Amen

1re lecture : Exode : 3,1-8a.10.13-15
Psaume :102 (103)
2e lecture : 1Co 10,1-6.10-12
Évangile : Luc 13,1-13

Father Philippe INSONI, Cfic

Heureux l’homme qui met sa foi dans le Seigneur !

Depuis toujours, la quête du bonheur habite le cœur de l’homme. Au plus profond de lui-même, tout être humain aspire à une vie heureuse, à se débarrasser autant que possible des désagréments de la vie. Qui ne rêve pas de découvrir un jour ce trésor tant convoité ?

L’Évangile d’aujourd’hui ne cesse d’interroger des générations de croyants et de non-croyants, car la question du bonheur et du malheur est vieille comme le monde. À travers le ‘Sermon sur la montagne’, Jésus renverse les idées reçues sur le bonheur égocentrique et prend le contre-pied de la culture courante. Il nous livre le message d’un bonheur impérissable ! Le bonheur intérieur permanent ! Les ‘Béatitudes’ nous parlent réellement de ce que le cœur humain espère et attend : le ‘Bonheur’. La vraie plénitude d’un bonheur durable !Mais où se cache la clé du bonheur ? Un bonheur durable ! Le Livre de la Sagesse nous appelle à la vigilance sur le caractère éphémère des mirages. ‘Vanité des vanités, tout est vanité !’ (Ecclésiaste 1:2) Le vrai ‘Bonheur’ est un chemin de découverte qui doit mobiliser toute notre attention. C’est un parcours et en même temps une quête permanente. Le message des ‘Béatitudes’ nous pousse à rechercher le ‘Bonheur’ dans l’Amour et le don de soi. Jésus prêche le non-attachement aux objets du désir. Un renversement radical des mentalités et des valeurs. Il nous invite à la conversion du regard et du cœur par rapport à ce que nous aspirons avoir dans ce monde, à savoir la richesse, le bien-être et l’honneur. Loin d’éteindre en nous la joie de vivre, les ‘Béatitudes’ nous rappellent que le vrai ‘Bonheur’ ne se réduit pas à la seule satisfaction personnelle. Il nous ouvre sur un horizon beaucoup plus large, vers les autres ! C’est ainsi que Saint Paul prône l’harmonie avec l’entourage dans l’Amour de Dieu (2 Cor 13:11) De ce fait, la vie deviendrait douce et agréable. L’altruisme contribue ainsi à améliorer le bien-être personnel et celui des autres. Ce chemin du Bonheur est indéfectible et inaltérable. Il nous ouvre sur le monde. Ce vrai ‘Bonheur’ est le fruit de l’Amour. Il nous suffit de tendre la main pour le cueillir et l’offrir autour de nous ! Amen

1re Lecture : Jérémie 17,5-8

Psaume 1,1-2.3.4.6

2e Lecture : 1 Corinthiens 15,12.16-20

Évangile : Luc,17.20-26

Father Philippe INSONI, Cfic

À partir du samedi 1er août, le port de masques non médicaux sera obligatoire dans les lieux publics intérieurs d’Edmonton, y compris les églises. (Règlement 19408)

Cela signifie un changement de pratique dans nos paroisses.

Sous la direction de l’Archevêque Smith, le 26 mai, les masques étaient encouragés pendant la messe mais n’étaient exigés que pour ceux qui recevaient la communion. Aujourd’hui, l’archevêque ordonne que les masques soient portés par tous les fidèles pendant toute la durée de la messe, à ces exceptions près :

– Les enfants de moins de 2 ans

– Les personnes qui ne sont pas en mesure de gérer un masque sans assistance

– Les personnes ayant une limitation mentale ou physique qui les rend incapables de porter un masque

– Comme auparavant, le prêtre célébrant ne portera pas de masque pendant la liturgie de l’Eucharistie ; il sera toujours tenu d’en porter un avant la Messe, pendant la distribution de la Sainte Communion et après la bénédiction finale.

– Les conférenciers sont autorisés à retirer leur masque lors de la proclamation/lecture à l’ambon. Ils doivent s’abstenir de toucher le microphone.

Étant donné que la dispense de l’obligation du dimanche s’applique toujours, toute personne qui éprouve des difficultés ou des problèmes à porter un masque peut envisager de rester chez elle et de se mettre en sécurité à cette heure.

Par égard pour le bien-être des autres membres de la communauté, l’archevêque Smith conseille que les personnes âgées, toute personne ayant un problème de santé sous-jacent tel l’asthme ou autres problèmes respiratoires, et ceux ou celles qui se sentent même légèrement mal soient dispensées de l’obligation d’assister à la messe dominicale. Il est toujours recommandé de prier avec la messe à la télévision.

Célébrations de la messe

Durant le Carême 2020, on se souvient des meilleures façons de jeûner que nous proposait notre Saint Père François il y a 3 ans et que notre Curé, Père Philippe nous encourage à suivre.

• Jeûne de paroles blessantes : que tes lèvres ne prononcent que des paroles de bénédiction.
• Jeûne de critiques et de médisances : bienveillance et miséricorde doivent habiter ton âme.
• Jeûne de mécontentement : que douceur et patience deviennent tes compagnes de chaque jour.
• Jeûne de ressentiment : que ton cœur cultive la gratitude.
• Jeûne de rancune : que le pardon ouvre toutes les portes que t’ont été fermées.
• Jeûne d’égoïsme : que la compassion et la charité fleurissent à chacun de tes pas.
• Jeûne de pessimisme : que l’espérance ne quitte jamais ton esprit.
• Jeûne de préoccupations de d’inquiétudes inutiles : que règne en toi la confiance de Dieu.
• Jeûne d’occupations superficielles : que la prière emplisse ta journée.
• Jeûne de paroles futiles : que le silence et l’écoute t’aident à entendre en toi le souffle de l’Esprit Saint.

Bon et fructueux Carême 2020 – Union de prières

Voici le programme pour le temps de Fêtes :

Mardi, 24 décembre à 19h30 : scénette des enfants (nous demandons aux parents de bien vouloir déposer les enfants à 17hoo pour une dernière répétition avant le spectacle).

Mardi, 24 décembre à 20h00 : messe familiale

Mardi, 24 décembre à minuit : messe de minuit, tous sont les bienvenu

Mercredi, 25 décembre à 11h00 : messe pour le jour de Noël

Mardi, 31 décembre : prières et messe à 17h00

Mercredi, le 1er janvier 2020 : messe à 11h00

La paroisse Saint Joachim participe à la procession pour la Fête-Dieu (Corpus Christi) ce dimanche 23 juin 2019. La procession est partie de la Basilique Saint Joseph vers 1330 pour se rendre à Saint Joachim où les paroissiens l’ont accueilli.

La Fête-Dieu, appelée aussi Fête du Saint-Sacrement, Corpus Domini ou Corpus Christi, est une fête religieuse célébrée le dimanche qui suit la Trinité, c’est-à-dire soixante jours après Pâques. Son nom officiel dans l’Église catholique est « Solennité du Corps et du Sang du Christ ». Cette fête commémore la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, c’est-à-dire sous les espèces du pain et du vin consacrés durant la messe. Réf: Wikipedia